3 février 2025
En cette Semaine des enseignantes et des enseignants, nous mettons en lumière le travail de gens phares dans nos milieux. Des personnes qui, grâce au partage de leurs connaissances et de leur expertise, permettent à chaque élève de se faire confiance et de progresser à son rythme.
Nous profitons de l’occasion pour vous présenter Laurence, Christian, Sanaz, Sylvie et Liliane.
Nous les remercions de s’être prêtés au jeu et d’avoir accepté de répondre à nos questions. Découvrez-les et n’hésitez à nous dire, par courriel ou sur Facebook ce que vous aimez, vous aussi, de votre métier en éducation!
Ce que Laurence aime de son travail
Le contact avec les enfants. Chaque jour c’est différent. Ils nous font beaucoup rire.
Une collègue inspirante
Isabelle Poulain, une professeure de 4e année. Elle porte plusieurs projets. Elle a à cœur le plaisir des enfants. Pour elle, c’est important de rester à jour dans sa profession d’enseignante. Les formations lui permettent d’explorer de nouvelles façons enseigner.
Dans la vie de tous les jours, Laurence aime…
La musique. J’aime chanter, je suis dans une chorale. J’aime aussi l’escalade, le plein air, la randonnée.
À quelqu’un qui commence dans le métier, elle dirait…
Il ne faut pas trop stresser lorsque les choses ne se déroulent pas pour le mieux. Je pense, par exemple, lors de situations délicates avec les parents. Il faut se faire confiance et aller chercher des ressources qui peuvent nous aider. Je dirais aussi de ne pas rester seule dans nos insécurités, d’en parler.
Ce que Christian aime de son travail
Se sentir utile, donner une seconde chance à des parias, puisqu’il travaille dans un milieu carcéral. À la prise de Bordeaux, il peut servir de modèle pour ces gens-là.
Un collègue inspirant
Robert Robitaille, un professeur d’histoire, en secondaire 5. Il était différent, très impliqué, rigoureux mais aussi très humain. Sa manière d’enseigner à l’époque n’était pas traditionnelle. Mon enseignement aujourd’hui est éclectique, grâce à lui.
Dans la vie de tous les jours, Christian aime…
Le montage vidéo, la photo et la musique. Je fais partie d’un groupe de musique avec quatre autres professeurs à Bordeaux.
À quelqu’un qui commence dans le métier, il dirait…
Il faut être investi, avoir la passion. Faire preuve d’altruisme aussi! C’est important d’avoir de l’empathie et de savoir se mettre à la place des élèves. De penser aux autres. C’est comme faire pousser une fleur, tu plantes la graine et ensuite tu as la chance de la voir s’épanouir, de la voir fleurir.
Ce que Liliane aime de son travail
J’aime contribuer à former les futurs citoyens du Québec. La proximité avec mes élèves, apprendre d’eux. Leur curiosité, leurs questions. J’aime la fierté de leur accomplissement, de leurs efforts et de leur réussite.
J’aime mon équipe et la direction. Le fait que je me sens épaulée lorsqu’il y a des défis. L’équipe-école est sur place pour nous aider (orthopédagogue, psychoéducatrice, technicienne en éducation spécialisée).
Enseigner est un travail très valorisant. J’aime donner l’envie de persévérer et de faire aimer l’école aux élèves.
Une collègue inspirante
Julie St-Pierre, ma super collègue de niveau depuis 2001. Elle m’inspire pour son implication à l’école, sa sagesse. On travaille beaucoup ensemble, on se partage les tâches et les rôles. J’aime la personne qu’elle est, dans son rôle de mère, mais aussi son rôle d’amie.
Dans la vie de tous les jours, Liliane aime…
Les voyages, découvrir d’autres cultures. La nature, prendre de belles marches. Le scoutisme et être avec sa famille.
À quelqu’un qui commence dans le métier, elle dirait…
Qu’il faut d’abord aimer les enfants. Il faut être prêt à s’investir parce que c’est très valorisant, mais c’est aussi dix mois de travail intense. Les heures ne se limitent pas aux charges de travail.
Je dirais aussi qu’il faut développer un bon lien avec les élèves pour les motiver. Quand ils sont motivés, ils vont vouloir persévérer et faire des efforts.
Je recommanderais d’avoir une bonne relation avec les parents. C’est un travail d’équipe avec eux aussi. Il faut avoir de l’empathie, se mettre à leur place et instaurer un climat où il est clair qu’on est là pour le bien-être de leurs enfants.
Et, finalement, il ne faut pas se gêner de demander de l’aide. Nous ne sommes jamais seuls. Les équipes-écoles sont là pour nous aider. On travaille en équipe. C’est avec l’expérience et les années que les choses se placent et que tout va de mieux en mieux.
Ce que Sylvie aime de son travail
J’aime faire la différence auprès des enfants. J’enseigne à des enfants qui ont des troubles du langage et c’est parfois difficile pour eux. Je sens que j’ai un réel impact dans leur développement.
Une collègue inspirante
Lucie Morin, une orthophoniste avec qui je travaille en proximité. Elle est passionnée et emmène les élèves le plus loin possible. On part des intérêts des élèves pour mettre sur pied des projets, des activités. Je sens vraiment qu’on est investi d’une même mission!
Dans la vie de tous les jours, Sylvie aime…
Je suis une fille de famille, de clan (rires!) L’amitié et la famille, c’est ma vie! J’ai plusieurs passe-temps. Le crochet, par exemple! Mais les relations humaines, c’est ce qui est le plus important pour moi.
Ce que Sanaz aime de son travail
J’aime aider les élèves à comprendre une notion, à apprendre, à maîtriser une compétence. Depuis 25 ans, j’enseigne, et j’ai dû reprendre les études à mon arrivée au Canada, refaire la maîtrise. Ce ne fut pas facile, même très difficile parfois, mais je peux dire qu’en 25 ans d’enseignement, c’est chaque jour et avec chaque élève une nouvelle aventure.
Une collègue inspirante
J’en ai plusieurs! Mais s’il faut choisir, allons-y avec une collègue de l’année dernière, Rachel Noémie Lévesque. Bien que plus jeune, elle m’a pris sous son aile. Elle m’inspire pour sa joie de vivre et les activités qu’elle créé et qui motivent les élèves.
Dans la vie de tous les jours, Sanaz aime…
La lecture. Découvrir la Ville de Montréal. Je m’y promène, à pied ou en vélo.
À quelqu’un qui commence dans le métier, elle dirait…
Il faut aimer ce métier. C’est un métier d’amour. Si on n’aime pas, on s’épuise.