Centre de services scolaire
de Montréal

Centre de services scolaire de Montréal

Journée de la diversité

21 mai 2022

En cette Journée de la diversité, nous tournons les projecteurs en direction de quatre employés et d’un élève d’exception. Découvrez-les avec nous dans cette série de portraits Histoires de la diversité.

La Journée institutionnelle de la diversité du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) a lieu chaque année le 21 mai, date de la journée mondiale pour la diversité culturelle, le dialogue et le développement de l’UNESCO.

Manuel Cintrao

conseiller pédagogique

Originaire du Portugal, j’ai immigré au Canada avec mes parents dans les années 1970.

Au Portugal, j’habitais en campagne et nous avions une petite ferme très autosuffisante, donc j’étais habitué à vivre de ce qu’on cultivait et produisait.

Le plus grand choc a été de changer de pays, de culture, de langue, mais aussi de passer de la campagne à la grande ville.

J’ai intégré en 1978 une classe d’accueil, l’école Cherrier à l’époque, qui est aujourd’hui Espace-Jeunesse. Après mes études primaires, secondaires et collégiales, j’ai étudié en enseignement à l’université.

Je travaille au CSSDM depuis 19 ans. Je suis conseiller pédagogique, dossier évaluation.

Auparavant, j’étais enseignant en histoire et en adaptation scolaire.

Honnêtement, je ne me suis jamais senti limité dans mon parcours. La diversité, je l’ai toujours très bien vécue. J’en faisais partie et je la vivais vraiment très bien.

Je me rappelle dans mon cercle d’amis au secondaire, il y avait des Portugais, des Haïtiens, des Québécois, etc. La communauté québécoise est très accueillante.  On vit vraiment dans un milieu très multiculturel au CSSDM.

Il y a quelques années, j’ai été invité par le Secrétariat général de la commission scolaire en tant qu’expert en évaluation.  

J’étais l’enfant de la classe d’accueil d’une école du CSSDM et maintenant, je travaille au centre de services scolaire qui m’a accueilli à l’époque. Je suis fier de mon parcours!

J’étais un élève assez sage et animé d’une grande curiosité intellectuelle. Tout ce qui était culture générale, histoire et géographie, j’adorais!

Dans les années 1980, je pensais beaucoup à l’an 2000! Une question m’animait : comment ça va être ?

Comme dans un film de science-fiction, on pensait que les voitures allaient voler. Finalement, l’environnement physique n’a pas tant changé, mais les évolutions technologiques ont rendu le monde d’aujourd’hui beaucoup plus complexe.

J’ai trois enfants et la plus jeune à 20 ans. Ils ont sensiblement les mêmes rêves que j’avais à leur âge même si les enjeux mondiaux ne sont plus les mêmes. La peur d’un conflit nucléaire vient même de revenir à l’avant-plan.

Trois lectures à faire :

  • Toute l’histoire du monde de Jean-Claude Barreau et Guillaume Bigot. C’est un résumé de l’histoire du monde commenté par les auteurs. Ils ne se gênent pas pour donner leur opinion sur notre histoire et j’adore.
  • La trilogie de Yuval Noah Harari : Sapiens : Une brève histoire de l’humanité, Homo deus : Une brève histoire du futur et 21 leçons pour le XXIe siècle. Un peu pour les mêmes raisons que l’ouvrage précédent.
  • L’état du monde en 1992: annuaire économique et géopolitique mondial de Serge Cordellier. Cet ouvrage présente une autre perspective du monde au moment où Christophe Colomb arrive en Amérique.

Un endroit à découvrir à Montréal : Le Mont-Royal. J’ai résidé juste à côté pendant des années quand j’étais petit et c’était mon lieu de prédilection. Je partais avec mon traîneau pour aller glisser sur les pentes en hiver et le descendre à toute allure en vélo en été!

Votre hobby/passion : Je suis un passionné d’information. J’écoute des radios du monde entier. Même que ça tape sur les nerfs de mes enfants et de ma femme, car je suis toujours branché sur une émission radio.

Julie Jacquin

enseignante à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous

Je suis une enseignante française née en Normandie qui enseignait en région parisienne. J’ai été recrutée en France et je suis arrivée avec mon mari et mes fils de 9 et 11 ans en septembre 2021. En pleine pandémie! Ce n’était pas vraiment le meilleur moment pour déménager et notre arrivée a été compliquée : les frontières étaient fermées et les démarches administratives ont été lourdes. Mais aujourd’hui je peux le dire. Montréal, c’est la douceur de vivre!

Je suis enseignante en première année à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous depuis janvier. J’adore! J’étais auparavant à l’école Saint-Gérard avec une équipe extraordinaire.

L’école Sainte-Bernadette-Soubirous, c’est un milieu vraiment multiculturel autant du côté des enfants que du personnel de l’équipe-école. Il y a une belle cohésion et collaboration entre les parents volontaires provenant de différents horizons que ce soit pour la distribution des collations du matin, la bibliothèque, la préparation du spectacle de fin d’année. C’est une telle richesse pour un milieu scolaire!

Personnellement, je suis fière d’avoir fait le saut de l’autre côté de l’Atlantique et d’avoir eu le courage de recommencer tout à zéro en famille, Il a fallu s’adapter, et ce en pleine pandémie! Et je suis vraiment fière de mes élèves qui ont eu plusieurs remplaçants avant mon arrivée en janvier. On a récemment fait les évaluations de fin d’année et la grande majorité a réussi haut la main. Tout cela grâce à leur travail acharné et leur persévérance. Ils sont beaux! Et j’ai été soutenue par mes collègues qui sont fabuleux.

J’étais totalement effacée. Assez scolaire et je ne levais pas la main pour prendre la parole. J’étais discrète peut-être trop. Il faut dire que j’ai eu des enseignants pas très sympas. Je souhaitais être médecin, mais c’est en faisant du tutorat avec des élèves pour payer mes études que j’ai réalisé que c’est ce que je voulais vraiment faire. C’est un peu devenu ma mission : que les enfants ne se retrouvent pas comme moi persuadés qu’ils sont nuls dans certaines matières. Ils ont tous le potentiel de se réaliser! Il faut parfois simplement prendre le temps d’expliquer différemment les choses ou qu’ils se sentent valorisés. Je suis devenue enseignante avec le désir que mes élèves se sentent bien dans leur classe, à l’école et dans leurs apprentissages. Je ne vois pas l’enseignement comme une course à la performance. 

Je pensais qu’il y aurait un tunnel sous l’Atlantique reliant Paris à New York!

Je les trouve beaucoup plus intéressés par ce qui les entoure que nous : l’environnement, les notions de consentement ou encore le rapport à la bienveillance avec les autres. Ils sont ouverts d’esprit et plus tolérants, ils ont moins de tabous et acceptent les autres comme ils sont. Ils sont aussi plus autonomes.

Un compte à suivre sur les réseaux sociaux – Sur Instagram : Montreal – Travelers (@montrealtravelers)

Une lecture à faireTout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa

Deux artistes à connaître – La chanteuse Pomme et le peintre Klimt

Un endroit à découvrir à Montréal – Je n’ai pas encore découvert mon endroit de prédilection à Montréal. Mais ce que j’adore ici c’est l’hiver. Et le patin à glace!

Votre hobby/passion – J’adore cuisiner!

Jacob

élève en 5e secondaire à l’école Père-Marquette

Je m’appelle Jacob et j’ai 16 ans. Je suis en 5e secondaire à l’école Père-Marquette.

Dans mon école, je suis très engagé dans les mouvements associatifs : je suis coprésident du Conseil des élèves, membre du comité vert et du comité LGBT connu sous le nom d’Alliance-Genre-Identité-Sexuelle (AGIS).

Cette passion de servir ma communauté, je l’ai depuis mon enfance. Dès l’âge de 8 ans, j’ai commencé à faire du scoutisme.

J’ai aussi une grande passion pour le militantisme. Je milite pour la justice climatique et pour les questions relatives aux LGBTQIA2+.

Je suis beaucoup intéressé par l’histoire du Québec, surtout celle à partir de la Révolution tranquille. Je m’intéresse aussi aux arts visuels et j’aspire à étudier dans ce domaine au Cégep.

Je suis très chanceux de fréquenter l’école Père-Marquette. C’est une école très ouverte à la diversité !

Mon changement de prénom et mon identité genre ont été bien respectés par mes camarades, mes professeurs et la direction d’école. Ils m’ont compris et m’ont soutenu dans mon choix d’identité. Ils sont respectueux, ouverts et accueillants à mon égard. J’ai vraiment de la chance d’évoluer dans un environnement ouvert à la diversité.

J’ai une expérience très positive du CSSDM. Mon école organise très souvent plein d’activités et je suis toujours bien accueilli. Je me sens bien !

Plusieurs personnes transgenres prennent parfois beaucoup de temps pour accepter leur identité. Ils vont se sentir vraiment mal dans leur peau et vont penser que c’est un problème. Ce qui n’est pas mon cas !

J’ai compris très tôt que c’était normal, et voilà j’ai accepté.  Je suis donc très fier de moi et fier d’avoir accepté et d’affirmer mon identité.

Je suis un élève très impliqué et je participe beaucoup en classe, surtout quand c’est des sujets qui me passionnent.  Je me rappelle pendant les cours en ligne, j’étais souvent l’élève qui ouvrait son micro quand personne ne répondait aux questions.

J’ai toujours été un élève super poli et respectueux avec mes professeurs. Je suis le genre d’élève qui remet souvent son travail à l’avance.

Dans ma classe, je prône le respect. S’il y a des personnes qui font des commentaires déplacés, je vais souvent les corriger et puis je vais tenter de leur expliquer pourquoi leurs commentaires étaient déplacés.

Quand j’étais petit, je ne m’attendais pas à mon devenir d’aujourd’hui. C’est pas mal sûr !

Je ne me faisais pas trop d’attente, je vivais le présent. Je pensais juste que j’allais faire des voyages.

Disons que je n’étais pas assez conscientisé du monde qui m’entoure, et donc je ne pouvais imaginer ce qu’il allait être aujourd’hui. Maintenant, je me projette bien dans l’avenir.

Notre génération, c’est vraiment une génération engagée, respectueuse, empathique, attentive et sensible aux personnes qui nous entourent.

 Aujourd’hui, les jeunes n’hésitent pas à prendre leurs responsabilités et vont même essayer de briser les tabous que les anciennes générations ont tenté d’imposer.

Un compte à suivre sur les réseaux sociaux : La page Instagram ou Facebook des folies passagères. C’est une artiste qui fait plein de dessins engagés, qui brise plein de tabous. Il y’a aussi le compte Facebook et Instagram de l’Association des élèves du secondaire du CSSDM. Je le recommande aux jeunes du CSSDM.

Un artiste à connaitre : Je recommande les folies passagères. Plusieurs thèmes sont abordés : créations visuelles et littéraires féministes, queers et inclusives, militantisme et sensibilisation autour de la santé mentale. C’est super éducatif !

Une lecture à faire : Felix ever after de Kacen Callender. C’est un super beau roman que je lis en ce moment et c’est à propos d’un homme transgenre !

 Un endroit à découvrir à Montréal : Je recommande le parc Jarry ! C’est un très beau parc pour faire des pique-niques pendant l’été ! 

Votre hobby/passion :  Je suis un passionné de lecture, d’art visuel et de militantisme. J’adore m’impliquer et organiser des projets pour ma communauté surtout avec les scouts. Je confectionne aussi mes propres bijoux.

Laurence Hong-Anh Lê

enseignante à l’école primaire Philippe-Labarre

Je suis née à Montréal. Mes parents sont d’origine vietnamienne. Ils ont quitté le Vietnam pour immigrer en France et ensuite au Québec.

J’ai fait mes études primaires, secondaires et collégiales à Montréal puis je suis allée en Estrie pour faire mon baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire.

Je côtoyais des Québécois des quatre coins de la province pendant mon séjour universitaire. C’était une belle immersion où j’ai pu apprécier la culture et les loisirs typiques d’ici. En échange, les étudiants en apprenaient sur la culture montréalaise d’une Québécoise d’origine vietnamienne.

Je suis retournée à Montréal après mes études pour exercer ma passion : l’enseignement!

Je travaille au CSSDM depuis cinq ans. Actuellement, je suis enseignante en 4e année à l’école Philippe-Labarre.

Notre rôle est régi par la Loi sur l’institution publique. Je m’assure d’offrir le meilleur apprentissage à mes élèves afin de soutenir leur réussite scolaire et veiller à leur bien-être en grand groupe.

Être enseignante au CSSDM est une grande tâche avec de grandes responsabilités. À tout moment, nous veillons sur les élèves qui nous sont confiés et les soutenons dans leur propre réussite selon leurs besoins et leurs capacités.  

Je travaille au CSSDM où l’équipe et la clientèle sont des plus diversifiées. De plus, notre équipe-école collabore quotidiennement avec des familles de tous types : des familles homoparentales, monoparentales, nucléaires, recomposées, etc. J’en retiens que tous les élèves sont Québécois et que chacun possède une histoire unique qui mérite d’être écoutée. C’est très beau à voir!

Je pense qu’il est important d’écouter et d’échanger pour mieux comprendre et pour en apprendre sur les gens autour de soi. C’est la clé pour favoriser le vivre-ensemble.

Ce qui est magnifique dans notre métier, c’est qu’on ne peut s’arrêter à un jugement ou à une conception. Notre métier demande une grande ouverture d’esprit et de bienveillance. J’ai la chance de rencontrer dans mon parcours des collègues respectueux et accueillants. C’est en discutant qu’on brise l’isolement et, pour faire, il ne faut pas hésiter à prendre le temps qu’il faut.

Le fait de pouvoir accomplir pleinement mon rôle à ma façon et de voir qu’il est bien accueilli par les élèves, par mon équipe et par ma directrice. J’aime la bienveillance et l’esprit de compréhension et de tolérance que je croise chez différents acteurs du milieu scolaire. Lorsque je tisse des liens avec mes collègues et que la collaboration est fluide et spontanée, je me sens à ma place.

J’étais vraiment très réservée et timide. Maintenant, je me retrouve devant la classe. Un revirement inattendu, mais si gratifiant!

Quand tu es enfant, tu ne vois pas la couleur des autres, tu joues simplement avec tes camarades de classe. Malheureusement, c’est en étant adulte qu’on réalise qu’il y a une sorte de ségrégation qui plane. Heureusement, il y a une grande ouverture sur le monde. Il y a du changement positif grâce aux mœurs, à l’immigration et à I’internet. On peut savoir facilement tout ce qui se passe à l’autre bout de la planète. L’information est très accessible, ce qui nous permet de mieux comprendre les enjeux sociopolitiques et culturels.

Ils ont une bonne maîtrise de la technologie, ont accès à l’information rapidement et sont allumés. C’est formidable de les voir aller! Par contre, on doit les accompagner et surtout les soutenir à identifier et sélectionner des informations vraies et crédibles.  

En lien avec la diversité, ils sont fiers de leur identité, de leur famille et de leurs origines. Je veux préserver cette belle affirmation de soi. Aussi, ils aiment leurs camarades. Il n’y a pas de clichés ethniques ni de jugements. C’est vraiment spontané, vrai et fluide chez eux! Je souhaite très fort que ça reste.

Des comptes à suivre sur les réseaux sociaux : La Presse, Le Devoir, Radio-Canada et Le Monde

Des endroits à découvrir à Montréal : Les restaurants ethniques de Montréal! Il y a tellement de choix comme le Bistro Otto (bistro japonaise), le Red Tiger (pub vietnamien), Les Streets Monkeys (cuisine cambodgienne), etc. Montréal est un trésor de la cuisine du monde : rien de plus facile pour voyager!

Votre hobby/passion : Je suis reconnaissante d’avoir voyager en sac-à-dos dans une trentaine de pays pour découvrir le monde avant de commencer ma dernière et ma plus belle aventure, celle de la maternité. 

Honnêtement, le meilleur moyen de s’ouvrir sur le monde, c’est d’aller vers les autres, écouter, échanger et s’affirmer respectueusement. Rien de mieux qu’une approche humaine pour retirer toutes barrières.

Mihaela Olivier

secrétaire d’école à La Mennais

Je suis née en Roumanie. Après avoir vécu une dizaine d’années en France, je suis arrivée au Canada en 2010 avec mon mari et ma fille.

Je suis secrétaire d’école à l’école La Mennais depuis octobre 2021, mais j’ai commencé à travailler au CSSDM en janvier 2020. Jusqu’en septembre 2021, j’ai été secrétaire à l’école Félix-Leclerc que j’affectionne particulièrement.

J’ai vécu une dizaine d’années en France, mais je ne m’y suis jamais sentie vraiment chez moi, et ce même si mon mari est Français.

Dès mon arrivée au Canada, je me suis enfin sentie comme chez moi, en Roumanie. Je n’ai pas vécu le jugement ou la discrimination sur ma personne. Je trouve que chacun peut trouver sa place ici et c’est ce qui est extraordinaire. Avec nos différences et notre individualité, nous enrichissons cette belle société cosmopolite tout en faisant en sorte que les choses fonctionnent bien.

On ne se sent pas exclus. Je pense que le Canada est un pays extraordinaire pour élever ses enfants. Je suis maman d’une fille qui a 15 ans et je me sens en sécurité de la voir grandir ici.

Je suis bien dans toute cette diversité. Et, je l’ai bien vécu dans les écoles où j’ai travaillé. L’école Félix-Leclerc est au cœur d’une incroyable diversité culturelle qui est, selon moi, le moteur de développement du pays. Cette diversité est une source de richesse culturelle. C’est très enrichissant pour moi de travailler avec des collègues issus d’autres pays.

J’aime beaucoup travailler en collaboration avec les équipes de direction et les parents qui ont à cœur d’améliorer le milieu de vie des enfants. J’adore mes collègues! Ils m’ont bien accueillie dès mon arrivée en poste.

Je sais que, peu importe le métier que j’aurais fait, je l’aurais fait de manière consciencieuse et engagée.

Je suis fière d’être toujours présente et disponible pour ma communauté scolaire. C’est très important pour moi de me rendre utile, tant pour la direction que pour les membres du personnel, les élèves ou les parents.

J’étais une très bonne élève, très compétitive. Je faisais très souvent partie des galas méritas. Bref, j’étais une élève impliquée et curieuse.

Enfant, on était heureux. Je ne changerai pour rien au monde mon enfance. Nous étions souvent dans la survie : on bataillait pour tout, même pour acheter un litre de lait, mais on était heureux malgré les manques et la rudesse de notre vie.

Aujourd’hui, les gens sont souvent stressés.

Je pense que les jeunes d’aujourd’hui ont un peu perdu la candeur de l’enfance. Ils grandissent vite, en assumant trop rapidement des responsabilités. Ils sont privés d’insouciance et de légèreté et tombent trop rapidement dans la gravité.

Mais il y a aussi des choses positives dans tout ça : ils sont très débrouillards et ouverts à la nouveauté. Ils ont une belle curiosité intellectuelle et font preuve de tolérance à l’égard des autres. C’est très encourageant !

Une lecture à faire : L’oeuvre de Dostoïevski pour le réalisme et la finesse de son écriture, la diversité de ses personnages qui se construisent eux-mêmes au travers de leurs actes et le trop-plein d’évènements coups de théâtre.

Un artiste à connaitre : Connect-R, chanteur et rappeur roumain, pour sa diversité et sa capacité de rester fidèle à soi-même, à ses amours, à revendiquer son appartenance à la communauté gitane roumaine qui est souvent victime de discrimination. Suggestions de chansons : Eu vara nu dorm et Shhh

Un endroit à découvrir à Montréal : L’Escalier pour ses concerts de musique de l’Europe centrale et de l’Est, réunissant des gens de diverses origines voulant découvrir une autre culture.

Votre hobby/passion : Les champignons sauvages. Avec le Cercle des mycologues de Montréal, je découvre les forêts et la diversité des espèces de champignons québécois. C’est une occasion extraordinaire de découvrir le Québec et de lier des amitiés avec des gens passionnés et passionnants. 

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