Centre de services scolaire
de Montréal

Centre de services scolaire de Montréal


29 juin 2016

Pour la dernière année de son plan de retour à l’équilibre budgétaire, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) prévoit, au 30 juin 2017, un budget dont les dépenses ne dépasseront pas les revenus.

Le Conseil des commissaires a donc voté le budget 2016-2017, sous réserve de l’analyse de certaines données des règles budgétaires et des paramètres initiaux qui ont été adoptés hier par le Conseil du trésor.

Ce budget traduit l’aboutissement des efforts consentis au cours des cinq dernières années. L’année 2012-2013 marquait le début de la transformation organisationnelle et celui du plan de retour à l’équilibre budgétaire. Depuis, la résorption du déficit d’exercice s’est poursuivie, année après année, en vue d’atteindre l’équilibre budgétaire, à la fin de l’année 2016-2017.

La mise en place du plan aura contribué à l’équilibre budgétaire à la hauteur de 66 M$, et ce, malgré les compressions budgétaires additionnelles imposées par le Gouvernement de l’ordre de 33 M$ au cours de cette même période.

Des éléments clés de succès

« C’est au terme d’efforts considérables que nous pouvons affirmer que les années difficiles seront derrière nous et que déjà, nous regardons l’avenir avec optimisme. Nous serons dans l’investissement plutôt que le redressement », déclare Catherine Harel Bourdon, présidente de la CSDM.

La situation budgétaire actuelle permet de confirmer le retour à l’équilibre en 2016-2017. Au 30 juin 2017, les revenus et les dépenses s’équilibreront à 1 063 290 000 $. Avec ce budget équilibré, le déficit cumulé demeurera stable à 89 M$ et il pourra commencer à se résorber à compter de 2017-2018.

« Grâce à une saine gestion, à l’uniformisation des pratiques et à la conscientisation générale de nos gestionnaires et de l’ensemble de notre personnel, nous sommes sûrs d’y arriver, au terme de la prochaine année scolaire. Nous pouvons en être fiers, puisque le plus important aura été de préserver et de maintenir des services de qualité aux élèves dans les écoles », souligne Robert Gendron, directeur général par intérim.

Pistes d’optimisation : maintenir le cap

Afin d’atteindre l’équilibre, différentes pistes d’optimisation ont été mises en œuvre dès 2012-2013. Ces mêmes pistes continuent de s’appliquer pour l’exercice financier 2016-2017. Par exemple : l’offre de service en transport scolaire, la révision de la Politique administrative et salariale en suivant les standards du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) en matière de nombre de directions et de directions adjointes, la transformation et la simplification de la structure organisationnelle.

« Globalement, sur les 19 M$ nécessaires pour retrouver l’équilibre en 2016-2017, 14,6 M$ ont été atteints ou sont en voie de l’être, et 4,4 M$ présentent des pistes d’économies à risque élevé, ce qui signifie que des éléments d’économies récurrentes restent à évaluer. Avec nos suivis rigoureux, nous sommes persuadés d’y parvenir », ajoute Lucie Painchaud, directrice générale adjointe à la gestion de la performance financière et de l’efficacité opérationnelle.

Des investissements supplémentaires sont possibles en raison des sommes allouées par le MEES. Ce réinvestissement du Ministère se traduit par des dépenses en services aux élèves, à la rénovation des écoles et à la résorption du déficit d’entretien.

Rappelons qu’avec ses 191 établissements et près de 15 000 employés, la Commission scolaire de Montréal est le plus grand réseau d’écoles publiques du Québec. Entre autres responsabilités, elle organise les services éducatifs pour 112 000 élèves, elle gère les ressources humaines, financières et matérielles, elle coordonne le transport scolaire, les services de garde et les relations avec la communauté

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