13 mai 2015
C’est en présence de Bernardus Valkenburg, commissaire du Plateau-Mont-Royal et président du comité de travail sur la sécurité à la Commission scolaire de Montréal (CSDM), et de Daniel Cauchy, directeur général du Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC) qu’a eu lieu une rencontre dont le thème était Cyberintimidation : éthique et bonnes pratiques dans la gestion de la cyberintimidation dans votre organisation. Puisque ce phénomène chez les jeunes soulève de nombreuses questions éthiques, le but était de faire le point sur les méthodes d’intervention à privilégier. « Nous prenons très au sérieux ces situations en déployant tous nos efforts pour que notre personnel agisse de manière appropriée », a déclaré M. Valkenburg. « Le CIPC constate à l’international le déplacement de la criminalité vers des formes comme la cyberintimidation. C’est pourquoi nous nous efforçons de promouvoir les bonnes pratiques », a renchéri M. Cauchy.
L’étude d’un cas de cyberintimidation
Plus de 150 personnes, travaillant dans la grande région de Montréal, ont participé à l’événement, entre autres : des professionnels du monde scolaire et communautaire, des représentants de services sociaux et des policiers. Un panel d’experts a été formé pour enrichir les discussions : Julie Brunelle, avocate, Claire Beaumont, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval et titulaire de la Chaire Sécurité et violence en milieu éducatif, Christine Cayouette, agente du SPVM ainsi que Louis Bienvenue, directeur de l’école secondaire Lucien-Pagé (CSDM).
Un cas fictif a été proposé pour que les panélistes et les participants le commentent et l’analysent. Spécialiste de la lutte à l’intimidation et conseillère pédagogique, Sophie Bourque a ensuite présenté le modèle d’intervention conçu et utilisé par la CSDM dans le cas où un élève confierait, par exemple, souffrir d’intimidation dans des réseaux sociaux. Ce modèle s’intitule Outil d’aide à la prise de décision qui favorise les bonnes pratiques.
Rappelons qu’avec ses 191 établissements et ses 22 874 employés réguliers et non réguliers, la Commission scolaire de Montréal est le plus grand réseau d’écoles publiques du Québec. Entre autres responsabilités, elle organise les services éducatifs pour 110 000 élèves, elle gère les ressources humaines, financières et matérielles, elle coordonne le transport scolaire, les services de garde et les relations avec la communauté.