Centre de services scolaire
de Montréal

Centre de services scolaire de Montréal


19 février 2018

C’est en 1909, à l’école Saint-Louis du Mile End, à proximité de l’actuelle école Robert-Gravel que pour la première fois des élèves montréalais ouvrent un compte d’épargne à l’école. En 1920, on vend aux élèves des timbres d’épargne qu’ils collent dans un livret. Quand le livret est complet, les élèves se présentent à l’institution financière de leur choix pour déposer la valeur des timbres accumulés. Après deux guerres mondiales (1914-1918 et 1939-1945) et une grave crise économique (1929), les Caisses d’épargne scolaires ne sont que peu utilisées par les élèves.

Une réorganisation pour les Caisses d’épargne scolaires (1949-1959)

En 1949, le président de la commission, Eugène Doucet (1949-1961), supervise personnellement le programme des Caisses d’épargne scolaires. Il implique tout le personnel des écoles : enseignantes et enseignants, les directions et même les concierges. Les parents sont sensibilisés au projet. Des élèves sont formés pour recevoir les dépôts. Les écoles décident du déroulement des opérations : choix des responsables des caisses, des locaux et des heures pour les dépôts. Trois institutions financières montréalaises sont choisies pour l’ouverture des comptes bancaires: la Banque d’Épargne, la Banque Canadienne Nationale et les caisses populaires dans chacune des paroisses (divisions religieuses et administratives pour un quartier).

Des résultats spectaculaires (1959)

Au 31 mars 1959, c’est 318 écoles qui participent au programme des Caisses d’épargne, avec 133 500 élèves pour 73 % de la population scolaire. De 1949 à 1959, c’est dix millions de dollars qui sont déposés par les élèves.

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