Centre de services scolaire
de Montréal

Centre de services scolaire de Montréal


26 octobre 2016

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La Commission scolaire de Montréal (CSDM) atteint l’équilibre budgétaire, une première depuis 2008. C’est ce que confirment les états financiers audités pour l’année 2015-2016. Ce résultat positif est la concrétisation de la transformation organisationnelle et du plan de retour à l’équilibre budgétaire entamé en 2011.

« L’atteinte de l’équilibre budgétaire résulte d’un travail extraordinaire de l’ensemble de nos services et établissements. Ce sont de bons résultats en cette quatrième année d’efforts communs, dans un contexte difficile marqué par des compressions budgétaires gouvernementales de plus de 30 M$. Nous avons réussi ce tour de force avec en tête la réussite de nos élèves », affirme Catherine Harel Bourdon, présidente de la CSDM.

Une gestion saine et rigoureuse

Alors que le budget 2015-2016 prévoyait un déficit autorisé de 11,5 M$, l’année se termine avec un léger surplus de 196 K$, constituant un retour à l’équilibre fragile. Bien qu’encourageant, il faut noter que ce résultat est atteint en partie en raison de plusieurs éléments non récurrents, c’est-à-dire des éléments qui ont permis de réaliser des économies cette année, mais qui ne reviendront pas nécessairement l’année prochaine, par exemple, les coûts de chauffage, un ajustement à la baisse de la provision pour maladie longue durée, ainsi que certains éléments que nous ne pouvions prévoir qui se sont avérés en fin d’année, etc.

« Nous sommes à la fois contents et prudents, en raison de ces éléments non récurrents. Nous devons en venir à des moyens permanents pour éviter de devoir trouver des solutions nouvelles chaque année. C’est pourquoi nous avons mis en place des outils de contrôle qui nous permettent de suivre l’évolution de nos finances en continu. Nous effectuons deux prévisions financières détaillées en cours d’année en plus de l’audit complet des états financiers d’exercice au 31 mars par une firme externe », explique Lucie Painchaud, directrice générale adjointe à la gestion de la performance financière et de l’efficacité opérationnelle.

Le ministère de l’Éducation demandait un retour à l’équilibre au bout de quatre ans. « Il apparaissait toutefois évident qu’une cinquième année était requise à notre plan de retour à l’équilibre budgétaire afin de déployer adéquatement nos stratégies pour la transformation. Les défis demeurent, car nous voulons rendre l’équilibre financier stable à long terme afin de permettre le développement organisationnel de la CSDM », mentionne Robert Gendron, directeur général.

En quatre ans, le déficit est passé de 31,86 M$ en 2011-2012; 24,62 M$ en 2012-2013; 12,04 M$ en 2013-2014; 11 M$ en 2014-2015; à l’équilibre en 2015-2016.

Vers le développement

Le retour à l’équilibre permet de penser en termes de développement et de réinvestissement, une perspective qui était plutôt difficile en situation de déficit et de redressement.

Le travail d’optimisation et de mise en place de meilleures pratiques se poursuit. Pour l’heure, la part du budget consacrée à l’administration est à 3,56 %, bien en deçà de la moyenne nationale. Pour une organisation de la taille de la CSDM, il s’agit d’une performance exceptionnelle et il serait difficile d’aller en dessous de cette proportion.

Avenir

Dans ce nouvel univers d’équilibre budgétaire, nous pouvons envisager un développement continu et surtout, en n’ayant plus à gérer une décroissance, de consacrer les bonnes ressources aux bons endroits avec un maximum d’efficience.

C’est pourquoi, prochainement, un forum aura lieu sur l’inclusion pour une réflexion sur l’offre de services pour les élèves HDAA, car les indicateurs de gestion sont éloquents. La CSDM consacre plus que ce qu’elle reçoit du gouvernement du Québec. Elle puise à même ses budgets 27 M$ pour soutenir les élèves ayant des besoins particuliers (EHDAA) et 9 M$ pour les élèves des classes d’accueil et de francisation.

De plus, un mémoire de la CSDM sera présenté aux consultations gouvernementales sur la réussite éducative. Et la Commission scolaire se dotera de sa propre politique sur la réussite en milieu montréalais.

Rappelons qu’avec plus de 190 établissements et quelque 17 000 employés, la Commission scolaire de Montréal est le plus grand réseau d’écoles publiques du Québec et un des plus importants employeurs de Montréal. Entre autres responsabilités, elle organise les services éducatifs pour 112 000 élèves, elle gère les ressources humaines, financières et matérielles, elle coordonne le transport scolaire et les services de garde.

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